Deux ans de freelance : mon bilan 2018-2019

En février 2018 j’évoquais les vices cachés du freelance suite à mes premiers pas dans le monde de l’auto-entreprenariat. J’y évoquais à coeur ouvert mes ressentis sur cette nouvelle façon de travailler, ce nouveau mode de vie et ses défauts. Il y en a toujours, auxquels j’ai su m’adapter, mais il y a aussi des avantages que je n’avais pas encore précisés. Retour sur ces deux années passées dans le monde de l’indépendance.

Le plaisir d’aller travailler

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2018 a signé ma première véritable année en tant que freelance. En 2017, je quittais mon emploi dans une agence web dans laquelle je ne m’épanouissais plus pour me lancer dans cette aventure, soutenue par mon compagnon lui-même indépendant.

Comme je l’expliquais dans mon précédent article, j’ai intégré un espace de coworking assez rapidement après avoir commencé afin de palier à la solitude et de retrouver du lien social. Cela m’avait cruellement manqué durant les derniers mois passés dans ma précédente entreprise, me poussant en partie à la rupture conventionnelle. Aujourd’hui je pars au travail avec l’envie d’y aller, car non seulement mes missions me plaisent mais mon lieu de travail aussi. De plus, j’ai l’avantage de pouvoir choisir entre plusieurs espaces de coworking, ce qui me permet de rencontrer davantage de personnes dans la région lyonnaise.

Le plaisir de travailler en indépendant vient aussi du fait que sur le marché de l’emploi, peu de postes répondent à mes envies et à mes attentes. J’aime à la fois être créative avec la conception de logos et surtout de webdesign, mais j’apprécie de plus en plus de « mettre les mains dans le cambouis » en touchant à la partie technique des sites. Cet aspect touche à tout, peu de postes me le permettraient et j’aurais à faire un choix drastique entre la création et l’intégration. J’apprécie aussi la diversité des projets pour lesquels je travaille : je peux aussi bien travailler pour une micro-crèche que pour un cabinet d’avocats. 

Le réseau, c’est la vie

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On me demande souvent comment je trouve des clients, comment je les démarche. Hé bien pour ma part, je ne démarche pas. Mes clients viennent essentiellement de recommandations de mon réseau et de rencontres que je fais. La meilleure publicité c’est celle que les autres font pour vous. La relation avec le client devient tout de suite plus facile et le lien de confiance est déjà pré-établi quand la relation a été créée par une connaissance commune et de confiance, ou même via une conversation lors d’un apéro after-work. Depuis 2018 j’ai multiplié ces rencontres, et même si elles n’ont pas toutes abouti vers une mission, elles m’ont enrichie d’une façon ou d’une autre.

Ce réseau me permet également de pouvoir m’appuyer sur un panel de freelances disponibles très varié. Ainsi je peux accepter des projets que je ne peux pas réaliser seule, principalement par manque de compétence dans certains domaines. Je peux également recommander un freelance pour un client lorsque je sais que les deux parties vont s’entendre sur une mission. Pouvoir s’appuyer sur une personne de confiance est essentielle pour que le client ait lui-même confiance en vous. 

Un nouveau projet lancé

Fin 2018, j’ai lancé avec mon compagnon et un ami commun un projet qui me tenait à coeur : DarkFood. Il s’agit d’une application et d’un site permettant de lire les avis des contributeurs sur des plats cuisinés. Ce projet nous a demandé beaucoup de réflexion et d’investissement, autant en termes de finances, d’énergie et de temps.

Cette entreprise, je n’aurais sans doute pas pu la lancer sans mon statut de freelance qui me permet de moduler mon emploi du temps selon mes missions et mes envies. Parallèlement, c’est en 2019 que mon activité de freelance a réellement décollé, m’obligeant à le privilégier à DarkFood qui ne m’apportait pas de rémunération. Ce manque de temps et par conséquent d’énergie nous a forcés à mettre le projet de côté pour 2020.

Wedgi, c’est qui ?

Fin 2019 j’ai créé un nom de marque pour ne plus me présenter en tant que Candice Entressangle mais en tant que Wedgi. Je cherchais à faire évoluer mon activité vers quelque chose de plus professionnel et vendeur, mettant ainsi une frontière invisible entre mon entreprise et moi. Cette prise de distance était nécessaire pour moi, bien qu’elle soit difficile à inculquer auprès de clients avec lesquels je travaille depuis longtemps. 

De plus, beaucoup n’arrivaient pas à orthographier ou à retenir mon nom et prénom correctement. Wedgi est bien plus court et pratique !

Et maintenant ?

DarkFood étant de côté, je me concentre sur mon activité et je m’oriente de plus en plus vers ce qui me plait : moins de missions print, moins de missions avec de grosses agences, plus d’intégration, en particulier sur Prestashop.

La crise du Covid-19 commence seulement à se faire sentir. Bien que j’ai connu un pic d’activité durant le confinement, les anciens projets se terminent mais les nouveaux se font aussi plus rares. A voir comment vont se passer les choses, il faut rester optimiste !

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